Je le suis parce que j'ai pris le partie de me moquer de vos regards accusateurs. Je supporte la lourdeur de vos regards et je m'efforce de garder la tête haute. Je ne me cacherais pas d'être celle que je suis parce que je vous dérange, que mon style vestimentaire vous offusque et que mes modifications corporelles vous irritent l'iris de la pupille. J'ai pris le risque d'être moi-même et qu'il n'en déplaisent à la majorité d'entre vous, je m'aime telle que vous me détestez.
Je regrette l'étroitesse de vos esprits. Votre normalité m'oppresse. Je la déteste d'autant plus que ce qu'elle tente de m'imposer de limites. Eriger des barrières autour de moi ne me fera jamais reculer. Je vais continuer de foncer, de bousculer vos vies et de vous démontrer que j'ai ma place parmi vous. Ne soyez pas arrogants, je ne vous dois rien. Je n'ai cependant rien à vous prouver mais je le ferai parce que vous m'y poussez.
Chaque regard. Chaque haussement de sourcils. Chaque grimacement est une attaque frontale que je prend comme un mépris contre le genre humain. Vous êtes des envieux, des frustrés, des ratés, des pauvres gens. J'ai envie de vous cracher ma colère. De toute évidence, la différence vous dérange. Je vous dérange. Les autres vous dérangent. Que nous soyons de couleur, de taille, de corpulence, de nationalité, de classe sociale différentes cela ne devrait pas être important. Vous donnez de l'importance à ce qui n'en a pas et vous ignorez l'importance où elle devrait vous sauter aux yeux.
Vous forcez mon incompréhension. Je me demande pourquoi autant de révoltes pour ce que vous ne comprenez pas. Tout ne s'explique pas. Pourquoi ces trous dans le visage ? Et pourquoi pas. Pourquoi recouvrir sa peau d'encre? Cela ne vous regarde pas. Je ne suis pas un animal de foire. Ne me touchez pas quand vous me croisez. Ne m'assassinez pas de questions. Je les entends de vos bouches par centaine de fois et je n'ai plus goût à satisfaire vos curiosités. Vous n'apprenez rien. Vous distillez de la mauvaise information. Vous pensez tout savoir mais vous vous trompez plus souvent que vous ne pouvez l'imaginer.
La nature nous a voulu différents. Pourquoi alors devrions-nous être des copies conformes? Les sociétés établissent des hiérarchies, des méthodes, des règles qui fonctionnent sur le plus grand nombre avec un faible pourcentage d'échecs. Et nous, nous représentons la minorité. Considérés comme des indigents aux yeux du monde. Des faibles. Des déséquilibrés. Des marginaux. Nous subissons l'isolement de notre condition.
Avez-vous seulement une fois pris la peine de nous voir. Nous sommes peut être les dernières lumières de ce monde. Alors pitié, ne nous forcez pas à nous éteindre sous peine de voir s'éteindre tout espoir en l'humanité. La différence est la clé de la tolérance. La tolérance, la clé de la différence.
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RépondreSupprimerof valuable know-how regarding unexpected feelings.